mercredi 28 novembre 2007

Loin des affres françaises des curiosités et pourquoi on dit:

Ainsi ce sont les meilleurs crus qui donnent les plus fortes cuites.

Le pot a des oreilles et l'on dit sourd comme un pot.

On passe souvent des nuits blanches quand on a des idées noires.

Pourquoi dit-on à quelqu'un : " Je ne partage pas votre avis " et on peut dire que " Les avis sont partagés " ?

Quand un homme meurt, on dit qu'il s'est éteint. Quand il est mort, on l'appelle feu.

Pourquoi lave-t-on une injure et essuie-t-on un affront ?
Lorsque l'un jure, l'autre fond.

Pourquoi parle-t-on des quatre coins de la terre, puisqu'elle est ronde.
C'est carrément une sphére, c'est vrai...

Avec quel outil peut-on arrondir une phrase ou tourner un compliment?
Pour rouler des patins, on utilise bien une langue...

Pourquoi lorsqu'on veut avoir de l'argent devant soi, faut-il le mettre de côté ?


Pourquoi lorsqu'on serre une femme de trop près, dit-elle "Monsieur, vous allez trop loin" ?

mardi 27 novembre 2007

Renouvellement


La saison des mariages bat son plein ; les week-ends, on peut s’inviter à nombre de cérémonies (il n’est pas rare d’être invité à 2 ou 3 mariages par week-end au Vietnam). Cette terre est fertile en jeune couple d’une vingtaine d’années qui n’ont de cesse d’assurer un bon taux brut de fertilité – je m’abstiens de participer pour l’instant –
Et pourtant il faut vite réagir ! Sauvons le taux de fertilité vietnamien car c’est catastrophique ! Regardez plutôt la chute libre.


Je propose une mesure forte : « arrêter toute adoption de petit vietnamien ! »
Si déjà les vietnamiennes mettent plus de peine à pondre comment continuer l’export de nourrissons à prix compétitif ? L’offre ne suit plus la demande… c’est sans doute la qualité vietnamienne qui a boosté l’export. Je prédis que la pénurie approche. « Arrêtez tout commerce ! »
[Ne riez pas c’est vraiment un commerce]
L’autre solution serait de créer des usines à nourrissons avec des mères pondeuses, mais cette solution m’écorche un peu ; hé oui car un jour ou l’autre il faudrait délocaliser en Afrique. Un vietnamien made in Africa, ça serait moins vendeur. Les consommateurs bobo l’accepteraient moins facilement. Mais on pourrait créer une norme pour assurer la qualité. On appellerait ça « BIO » ou un label du genre et les consommateurs d’enfants ne feraient plus attention à la provenance.
Bien sûr certains venteront une autre méthode de vente d’enfants plus propre : un commerce équitable en somme, mais entre nous ça resterait du marketing.

La vérité, je me ravis que le Vietnam se développe énormément, que son taux de fertilité soit en baisse est très bon signe, car un jour il n’y aura plus de petits vietnamiens adoptés à l’autre bout du monde. Un jour tous les petits vietnamiens pourront grandir décemment dans leur pays natal. Un jour les enfants me tendront la main pour prendre la mienne, et non pour mendier ma monnaie.
Ce jour approche.

Vive la pénurie ! Mais la vérité ....cliquez ici

Près du sol

« A la campagne, la terre est très basse. »

Les métiers sont pénibles, harassants. L’exode rural s’accélère au profit des méga villes. Pourtant les vietnamiens continuent à avoir une gestuel des campagnes. Une habitude marque par-dessus tout mon esprit : l’accroupissement.
La vie à la campagne se fait plus près du sol : le travail des souches de riz, la cuisine à même le sol… la position accroupie est commune et commode. Physiologiquement un vietnamien peu danser facilement la danse des canards durant plus de 2 heures et sans crampes ! L’accoutumance rend cette position confortable.
A l’arrêt de bus au coin de ma rue, les gens s’accroupissent pour attendre. Le groom qui appelle les taxis s’accroupit toujours quand les clients tardent. Sur le marché les maraîchers vendent à 2 pattes retroussées.
Avez-vous déjà rencontré un PDG vous attendre accroupi ? Pour moi cette posture est plus qu’une commodité c’est un signe de précarité. On peut penser que c’est dans la culture, pour moi c’est un retard.
Les villes engendrent un travail assis et debout, des moyens de transport assis (quand il y a de la place). Ni l’économie vietnamienne, ni le monde des affaires, ni la répartition des richesses ne semblent socialistes dans ce pays. Les nouvelles grosses voitures klaxonnent les frêles scooters en masse, les pots-de-vin coulent comme le saké et font aussi tourner la tête. Alors les métiers précaires se démultiplient… et l’accroupissement du Vietnam continue.